jeudi 27 août 2015

PRELUDE AU SAPAXI (VOYAGE)

PRÉLUDE AU SAPAXI (VOYAGE)

Ces peintures de Mâsa Seku Mâga font parties de la Collection SAPAXI.  Le terme SAPAXI en langue Ki Bâtu signifie Voyage, ici il s'agit d'un voyage initiatique et poétique qui illustre l'extraordinaire parcours de l'humanité depuis ses origines au cœur de la Nubi ancestrale,  berceau de l'humanité jusqu'à son cheminement qui la ramène à sa source primordiale dans le Kôgo-Mère (Kongo-Mere).

L'intitulé "Prélude" indique l'annonce de la collection qui introduit le SAPAXI proprement dit. La Collection SAPAXI sera l'aboutissement du Voyage du Retour à la Source, ensuite surviendra l'exploration au CŒUR DE LA SOURCE. 

"NÂNÂ BEBEL LA" en Ki Bâtu signifie "AU CŒUR DE LA SOURCE"  fera l'objet d'une Collection d’œuvres initiatiques témoignant du voyage ou Sapaxi dans la Source Primordiale des Energies.  C'est le Retour à soi et en soi pour se reconnecter à L'ESSENCE DU TOUT ou l'ESSENTIEL.
Les premières œuvres de la Collection Prélude au SAPAXI ont été réalisées en 2006 à Goré avec le sable de l'île devenue symbole de la traite négrière. Le sable a été extrait du chemin qui mène à la Porte dit du non retour.

C'est avec la dixième lettre de notre Alphabet ou Sapaxi que débute le Prélude au Grand Voyage du Retour Authentique. C'est en effet sur la dixième lettre dans l’ordre de l’alphabet kamito-cananéen, appelé couramment « Phénicien » que sont réalisées sur l’île de Gorée en 2006, les 10 premières œuvres de Prélude au Sapaxi.

Cette dixième lettre est l’initiale qui désigne l’Energie suprême et universelle qui régit tout et qui est partout attestée en Nubi Continentale (l’Afrique), dans des variances du nom Zâbe (Zambé), comme cela est précisé et démontré par le savant Théophile Obenga dans son livre « Les bantous ».

L’exposition  SAPAXI  est projetée dans le Kôgo-Mère et en 2016 et cet évènement devrait inaugurer le début du processus de l'implantation de la Diaspora des candidats au Retour qui reviennent dans les premiers Zâbele ou villages de Retour caractérisés par ses Kay Nubi ou Maisons Nubiennes. 

Les 22 premiers Zâbele sont reliés au 22 lettres du Sapaxi ou Alphabet de la langue Ki Bâtu, la langue universelle du Bâtu restauré dans sa souveraineté.

Il est intéressant de noter qu'une des 10 œuvres de de la Collection Prélude au Sapaxi intitulée « Yoni » ce qui signifie le messager  a été acquise par la Présidence de la République du Sénégal et exposée dans le salon d’honneur du palais présidentiel. 
Cette oeuvre portant l'Energie de la Puissance du Retour du Bâtu dirigé par Zâbe, les Ancêtres et tous les Esprits de l'Invisible, veille telle une sentinelle au maintien de l’ouverture de la Porte du Grand Retour inauguré à Gorée, par la Caravane du Retour sous la direction de Mâsa Seku Mâga, le 8 janvier 2004.

L'oeuvre Yoni  constitue un signe de l'autorité du Bâtu montrant que l'opposition affichée et symbolisée par le président Wade contre la Réparation en faveur de la Diaspora est vaincue par la puissance du Bâtu Zâbe.
Notons également que quatre autres œuvres de cette collection ont également été acquises par le ministère sénégalais de la culture, portant ainsi à 5, le total des œuvres de « Prélude au Sapaxi » figurant désormais dans le patrimoine de l’état du Sénégal et qui constituent ainsi une marque indélébile du passage du Mâsa Seku Mâga sur le territoire des Autochtones Lebous, terre occupée par un état néocolonial.



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vendredi 18 juillet 2008

AIMEZ CESAIRE LES ENJEUX D'UN REBELLE MORT EN EXIL


Avec la bénédiction d’Aimé Césaire, l’Ancêtre, j’ai quitté définitivement la Martinique, le pays natal, la terre de l’exil et je suis rentré à la tête de la Caravane du Retour le 16 Août 2003 sur mon continent ancestral en foulant le sol de Dakar, la terre légitime du peuple Lébou, victime de la colonisation et dont les terres volées sont devenues les premières communes du colonialisme français.

Aimé Césaire demeure un homme ambigüe, qui en 1946 est le député Noir qui est rapporteur de la loi qui fait des colonies françaises de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Réunion des départements français à un moment où les compagnons de Césaire se réunissent à Bamako toujours en 1946 pour poser la question de l'indépendance des colonies françaises et européennes sur le continent ancestral.
Oui, bien que je ne sois pas dans la mouvance des chantres de la créolité que son Patrick Chamoiseau, Paphael Confiant ou Jean Bernabé, je dois reconnaitre qu'ils ont eu raison de souligner ouvertement dans un livre l'ambigüité d'Aimé Césaire qui sur cette question a montré de l’incohérence et la même lâcheté qu'il a reproché au peuple martiniquais au moment où il me bénissait moi et la Caravane du Retour que je dirigeais.

Malgré cette ambigüité il disait lui-même à ceux qui lui reprochaient cela de prendre revanche sur sa poésie, oui en effet la poésie d'Aimé Cesaire est bien plus courageuse que l'homme dans sa gestion politique.
Malgré tout cela et conscient de la profondeur de notre aliénation de victime de la névrose identitaire qui nous caractérise nous martiniquais tout particulièrement, je garde encore une certaine passion mesurée à parler de Césaire que j'ai appelé "l’étoile perpétuelle, le guide futé sur nos chemins rebelles" et cela en hommage à sa poésie qui est vraie et volcanique.

Après la mort du leader martiniquais survenue le 17 avril 2008, la France de Sarkozy a souhaité récupérer le corps de l’auteur du Cahier du retour au pays natal comme si ce dernier était un français à part entière et cela afin de le mettre au panthéon des grands hommes de cette puissance coloniale. Sans la vigilance de son peuple, le corps d’Aimé Césaire serait aujourd’hui placé aux côtés de l’antikamite Victor Hugo qui demanda aux européens en 1879 à l’occasion de la commémoration de l’esclavage, d’envahir « l’Afrique, cette masse ténébreuse, ce maudit Cham qui fait obstacle à Sem et à l’avancée de l’universel. Prenez l’Afrique disait-il dans son macabre discours, Vous ne la prenez à personne. Dieu vous donne l’Afrique, et faites de vos prolétaires des propriétaires terriens ».

Ce non catégorique du peuple de Césaire, est aussi pour rappeler que le drame de la Martinique c’est encore la persistance d’un véritable apartheid où une minorité de blancs békés descendants d’esclavagistes français et ne représentant que moins de 1% de la population, possèdent la quasi-totalité des terres cultivables et l’économie du pays.

Comprendre et rejoindre le combat de Césaire, c’est se souvenir que la Martinique est une terre amérindienne où la France a commis un génocide sur ce peuple autochtone et occupé leur terre depuis 1635 sous la direction du flibustier Pierre Desnambuc, agissant sous les ordres du sinistre Ministre et Cardinal de Richelieu. La CPI, la Cour Pénale Internationale, n’est pas créée seulement pour juger des sujets néo-colonisés, comme Charles Taylor du Libéria, Hissen Habré du Tchad ou Jean Pierre Bemba du Congo RDC, mais elle doit aussi servir à juger aussi bien George Bush, pour ces crimes en Irak entre autres, que certains dirigeants français et autres criminels européens dont la liste est immense.

Le cas des juifs victimes de crime contre l’humanité et bénéficiaires des réparations en 1948 après la condamnation par le tribunal de Nuremberg du régime nazi, sert de jurisprudence pour la Martinique et le reste de la communauté noire mondiale victime.
Comprendre la parole poétique de Césaire, c’est aussi poursuivre son œuvre en s’engageant politiquement afin de peser sur l’échiquier international par la création d’un Bloc BÂTU Diaspora au sein d’une Ligue Kamite Mondiale, quifédérerait les peuples et les royaumes du continent, les états indépendants de la Diaspora, les communautés noires du monde telles que les Kanaks du Pacifique, les Aborigènes d’Australie, les Papous de la Nouvelle-Guinée, les peuples noirs du monde arabe, ceux de l’océan indien, les dravidiens de l’Inde ou les communautés noires des Amériques et des Caraïbes.

Cette Ligue Kamite mondiale qui irait bien plus loin que l’incarnation de la démarche césairienne est indispensable pour que L’Union Africaine s’engage dans la défense des peuples africains de la Diaspora qualifiée par cette organisation et par le président sénégalais Abdoulaye Wade, de 6ème Région de l’Union Africaine. Le premier objectif à atteindre étant de reconnaître la validité du passeport de cette 6ème Région sans frontière qui permettra aux ressortissants de la Diaspora intra et extra continentale de s’installer partout sur le continent et de circuler librement à travers les frontières artificielles sur la base de leur passeport de la Communauté Diaspora du Continent Nubien.

La Ligue Kamite mondiale adoptera des positions claires en ce qui concerne les grandes questions juridiques, telle que la reconnaissance de la traite négrière comme un crime contre l’humanité et le soutien inconditionnel à la réparation en faveur des victimes de ce crime.
Convaincu que tout cela est légitime et tout à fait réalisable, j’ai pour ma part refusé la nationalité française ne m’identifiant plus comme un citoyen français ou européen. J’ai aussi à maintes reprises expliqué, que ma situation d’africain de la 6ème Région sans frontière, ne m’autorise pas à accepter le passeport d’un état quelconque du continent, crée dans le cadre des frontières artificielles imposées par les colonisateurs criminels suite à la conférence de Berlin de 1884-1885.

Dès le 8 avril 2004, j’ai adressé au président du Sénégal Monsieur Abdoulaye Wade, par l’entremise de son conseiller Amadou Diop Traoré, un dossier de la Caravane du Retour et un courrier personnalisé où j’ai expliqué tout cela au président, tout en lui demandant de me soutenir pour l’obtention de notre passeport africain.
Évoquer la mémoire d’Aimé Césaire, c’est se positionner pour organiser sur les bases de notre civilisation kamite, la communauté noire mondiale. Rappelons nous du code noir promulgué en 1685 et qui régissait l’esclavage pour le compte de la France et de l’église, et qui stipulait dans son article 44 que le noir est un meuble, ce qui signifie aussi qu’il n’avait pas d’âme, parce qu’il serait d’après la Bible descendant de Cham (Kam), le fils de Noé devenu noir pour avoir, selon la légende du judaïsme rabbinique, copulé dans l’arche avec le chien et le corbeau. Rappelons aussi la promulgation de la bulle du pape Nicolas 5 qui dès le 8 janvier 1454 donne autorisation au Portugal de déporter des esclaves kamites d’Afrique vers l’Europe.
Tous les papes étant déclarés infaillibles et cette bulle n’ayant jamais été condamnée, cela signifie que l’ordre de l’église reste toujours en vigueur.

Au 16ème siècle Las Casas, évêque espagnole aux Amériques prit la défense des populations autochtones amérindiennes pour les soustraire à l’esclavage des colons européens, au prétexte qu’ils sont des descendants de Sem et qu’ils possèdent par conséquent une âme contrairement à tous les noirs qui eux sont maudits et sans âme, car descendants de Cham (Kam) et appelés par conséquent à être éternellement les esclaves des blancs, c'est-à-dire de Sem et de Japhet et cela, en accomplissement de la pseudo prophétie de Noé en Genèse chapitre 9 versets 18 à 27.
Tout combat, pour notre émancipation, nous ramène nécessairement à la conscience césairienne, comme celui mené par Christiane Taubira qui fit adopter en 2001 en France, la loi reconnaissant la traite négrière transatlantique et l’esclavage, crime contre l’humanité.

Je souhaite que le Sénégal imite en cela la France et l’ONU, mais aille encore plus loin en adoptant une loi reconnaissant la traite négrière, l’antikamitisme et la colonisation, crime contre l’humanité.
En 1966, Aimé Césaire était au côté de Léopold Cedar Senghor pour promouvoir le premier Festival Mondiale des Art Nègres. L’esprit rebelle du poète africain martiniquais trouvera t-il vraiment sa place dans la troisième édition qui aura lieu à Dakar en 2009 à un moment aussi stratégique du destin de l’Afrique et de sa Diaspora ? Je le souhaite mais j’éprouve de sérieuses inquiétudes quand le ministère de la culture du Sénégal qui gère le 3ème Festival Mondial des Arts Nègres pour le compte de l’Union Africaine, est récemment devenu aussi, le ministère de la francophonie.

J’ai l’intime conviction que le sioniste Bernard Kouchner sera de la partie et va biaiser nos aspirations, puisque c’est lui qui, en charge des affaires étrangères françaises, chapeaute la coopération et la francophonie. Il y a donc lieu de s’inquiéter, lorsqu’on connaît le lien historique de dépendance néo-coloniale qui a longtemps lié le Sénégal à la France. Quel rapport entre la culture nègre et la langue française, si ce n’est l’histoire d’un long crime contre l’humanité et qui est loin d’être réparé, lorsque certains  dirigeants africains tel que le président Wade lui-même s’affichent contre la réparation, ce qui conforte la politique des dirigeants sionistes tels Sarkozy et Kouchner, puisqu’on sait qu’Israël, n’a pas ratifié tout comme les Etats-Unis, la Cour Pénal Internationale, et a manifesté sa désolidarisation des conclusions de la Conférence de Durban où l’ONU qui reconnaissait la traite négrière, crime contre l’humanité.

Le Festival Mondial des Arts Nègres de 2009, doit devenir une arme de liberté politique et d’expression, de cohésion et d’unité de toute la communauté kamite mondiale.
Ce grand festival doit préparer la communauté noire à l’unité pour marquer le mondial de football qui se tiendra en 2010 en Afrique du Sud, notamment dans la ville de Durban, là où la Diaspora et des africains libres d’esprit ont réussi à déjouer en 2001, le plan de ceux qui étaient contre la réparation, mais qui ont échoué lorsque l’ONU a malgré tout, reconnu en Afrique Sud, la traite négrière, crime contre l’humanité.

Marcher sur les sentiers rebelles d'Aimé Césaire, l’auteur du roi Christophe, c’est aujourd’hui, savoir se démarquer de la position française qui obligea les noirs de la république indépendante d’Haïti à payer le remboursement de cette libération pendant un siècle pour avoir aboli l’esclavage en 1804 après la lutte contre l’armée française de Napoléon qui fut vaincue grâce à la cérémonie animiste et vaudou du Bois Caïmans qui eu lieu le 14 août 1791.
L’ONU dans sa résolution du 2 novembre 2001, décréta 2004 année internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage, « considérant que l’an 2004 marquera le 200ème anniversaire du premier Etat, Haïti qui a été créé après réussi le renversement d’un système esclavagiste. »

Cette même résolution de l’ONU, a proclamé le «23 août journée internationale de commémoration du souvenir de la traite négrière et de son abolition" en reconnaissance de l’acte fondateur de la révolution haïtienne, l’insurrection de Saint-Domingue (Haïti) du 23 août 1791. »
Le Sénégal pays qui accueille les pèlerins qui se tournent vers Goré pour pleurer leurs ancêtres victimes, a raté ce rendez-vous de l’histoire en 2004 pour des raisons qui méritent d’être élucidées.

Le choix de créer à cette même date du 23 août 2004, la journée des tirailleurs sénégalais sans l’associer à la journée internationale du souvenir de l’abolition de la traite négrière, a été vécu par la Diaspora comme un réel mépris de notre cause portée par Aimé Césaire et pour Christiane Taubira qui elle, n’a pas non plus reçu ce jour là à Goré le prix de la renaissance Africaine, qui lui était décerné et qu’elle devait recevoir des mains du président Wade lui-même, l'auteur de la forfaiture.

Les tirailleurs sénégalais méritaient un jour de souvenir certes, mais le choix de la date pose problème, car leur entrée dans la petite ville française de Toulon le 23 Août 1944 est bien moins symbolique que leur entrée dans la capitale française pour la libération de Paris le 25 Août de la même année. Nous avons donc vu dans le choix de ce jour une manœuvre pour occulter la puissance du symbole du bicentenaire de la libération d’Haïti. Dans tous les cas, Goré le 23 août 2004 n’a pas été la tribune internationale pour dénoncer le crime de la France qui sachant que le président haïtien Aristide préparait un procès pour crime contre l’humanité à son encontre, s’est dépêchée de l’enlever de force du pouvoir avec le concours de l’armée américaine en l’exilant en Afrique du Sud.

Césaire a réveillé les consciences, même s'il n'a pas su les maintenir suffisamment  éveillées pour pour les mener à la lucidité de la liberté concrète.
Veillons à ce qu’elles ne soient pas, de nouveau, plongées dans le sommeil à un moment où le pays ou plutôt la terre natale, la Martinique est toujours occupée par la France et où les esclavagistes békés accusent les africains et le Sénégal d’avoir vendu leurs frères comme me l’a écrit Roger de Jaham un de leur chef de file, dans une lettre ouverte qu’il m’adressa en 2006.
Seku Mâga

samedi 8 décembre 2007

CRÉATION DE LA LIGUE MONDIALE CONTRE L'ANTIKAMITISME





Mâsa SEKU MÂGA


Porte du non retour à Goré


La LIMKAM, la ligue mondiale contre l'antikamitisme
est créée le 8 JANVIER 2004, par le Mâsa SEKU MÂGA , à Gorée devant la presse internationale, les Intellectuels et les autorités du Sénégal et avec le soutien de l'Université des Mutans dirigé par Massaer Diallo.














Université des Mutant à Goré créée par lePrésident Senégalais Léopold Cedar Senghor

Massaer Diallo Directeur
de l'Université des Mutants


Cet espace à Gorée est curieusement
fermé depuis 2005
par le président
du Sénégal, Abdoulaye Wade

Voici ci-dessous retranscrit la déclaration prononcé par Mâsa SEKU MÂGA, dans l'espace Diaspora de l'Université des Mutants, sous le thême:
PLUS INSIDIEUX QUE L’ANTISEMITISME,
L’ANTIKAMITISME
A L 'ORIGINE DE LA SOUFFRANCE
DE L’AFRIQUE ET DE LA « RACE » NOIRE


IL y a des mots qui ont donné au monde la preuve de leur pouvoir, surtout quant ils expriment des idées et des causes.

Le mot PANAFRICANISME, par exemple, a cette force ; et à lui seul, il évoque des noms, des héros, des martyrs, des luttes, la résistance, l’espoir dans le renouveau et aujourd’hui, plus que jamais, l’union africaine, la re-connexion de l’Afrique et de sa diaspora, pour ne citer que ces quelques points importants.

Un autre mot qui a puissamment cristallisé des idées, des passions, et une cause connue de tous, l’ANTISEMITISME par exemple. Ce terme relativement récent a été seulement créé en 1879, sous la plume de l’Allemand WILHELM MARR, pour désigner une ligue anti-sémite qu’il créa. Ce dernier inventa ce terme en se basant sur le mot « SEMITE », terminologie aussi inventée un siècle auparavant, sans réel fondement scientifique d’ailleurs, par le linguiste allemand AUGUSTE LUDWING SCHLÖZER
.
A propos de ce mot « antisémitisme », MIREILLE HADAS LEBEL, agrégée de grammaire et professeur à L’institut des Langues orientales, déclare dans un article qu’elle signe dans la revue « HISTOIRE » N° 148 d’octobre 1991 ce qui suit :




MIREILLE HADAS LEBEL


« Ce nouveau mot devrait signifier l’hostilité aux chaldéens, aux babyloniens, aux araméens, aux hébreux, aux phéniciens, aux éthiopiens, aux arabes ou plutôt à leurs ancêtres préhistoriques communs. En vérité, il désignait la haine du juif, désormais paré de nouvelles théories. Bientôt, on n’allait plus pouvoir s’en passer. »

Depuis 1879, certes, le terme Antisémitisme a évolué pour ne désigner aujourd’hui que le racisme spécifique à l’encontre du juif et de ce qui se rapporte à ce dernier.
Le mot antisémitisme a joué un très grand rôle dans les stratégies de cette communauté, notamment pour créer l’état d’Israël en 1948. Et il a aussi contribué d’une manière importante à sa politique au Moyen-Orient et dans la géopolitique mondiale.

Il suffit pour s’en convaincre de voir le rôle que la LICA a joué dans la défense des intérêts d’Israël et dans l’occupation de la Palestine.


Bernard Lecache
fondateur en 1928 de la LICA
C’est en février 1928 que fut créée cette Ligue Internationale contre l’Antisémitisme ou LICA, qui devint en 1979 la LICRA pour y introduire le terme « racisme ».

Voici donc un mot « antisémitisme », que j’ai pris à dessein pour souligner comment un vocable s’est imposé et a fait la preuve de son pouvoir sur l’opinion et sur le destin du reste du monde.
Mais qu’est-ce que l’Antikamitisme ?
Et en quoi est-il à l’origine de la souffrance de l’Afrique et de la race noire ? En quoi cet antikamitisme est-il plus insidieux que l’Antisémitisme ? Y-a-t-il un rapport direct ou indirect entre ces deux termes ?

A l’occasion de sa troisième conférence contre le racisme tenue à Durban, en Afrique du Sud en 2001, l’ONU a reconnu la traite négrière « crime contre l’humanité » et stipule dans son article 13 de la déclaration de cette conférence, qui constitue un précédent pour l’histoire de la communauté noire internationale ce qui suit :


Manisfestation à la conférence de Durban pour pour faire
reconnaître la traite négrière crime contre l'humanité
« Nous reconnaissons que l’esclavage et la traite des esclaves, en particulier la traite transatlantique, ont été des tragédies effroyables dans l’histoire de l’humanité, en raison non seulement de leur barbarie odieuse, mais encore de leur ampleur, de leur caractère organisé et tout spécialement de la négation de l’essence des victimes ; nous reconnaissons également que l’esclavage et la traite des esclaves constitue un crime contre l’humanité et qu’il aurait toujours du en être ainsi, en particulier la traite transatlantique et sont l’une des principales sources et manifestations du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée et que les Africains et les personnes d’ascendance africaine, de même que les personnes d’ascendance asiatique et les peuples autochtones ont été victimes de ces actes et continuent à en subir les conséquences. »


Traite Négrière, conséquence de l'idéologie raciste de l'antikamitisme

Le racisme anti-noir que nous qualifions ici d’antikamitisme, a été le crime le plus odieux qui n’a point eu d’égal dans toute l’histoire de l’humanité et cela tant par sa durée, que par le nombre de ses victimes, à savoir tous les noirs du monde durant des siècles.

Il convient de reconnaître que la déclaration et le programme d’action de la Conférence de Durban réservent une grande place à la prise en compte du racisme à l’encontre des africains du continent et de la diaspora.
Toutefois, on notera que lorsqu’il s’agit de spécifier le racisme contre les noirs, aucun vocable particulier ne désigne, ni ne singularise ce racisme là. C’est là une lacune et un vide que nous devons combler pour construire une meilleure cohésion dans notre système de défense communautaire.


Conférence de Durban 2001


Notons comment l’article 150 du programme d’action de Durban spécifie le racisme à l’encontre de certaines communautés et déclare, je cite :
« Engage les états, dans leur lutte contre toutes les formes de racisme, à reconnaître la nécessité de lutter contre l’antisémitisme, le racisme anti-arabe et l’islamophobie dans le monde entier et prie instamment tous les états de prendre des mesures efficaces pour empêcher la formation de mouvements fondés sur le racisme et des idées discriminatoires concernant les communautés en question. »
Cet article ne désigne pas le racisme spécifique à l’encontre des personnes à la peau noire. Pourquoi ? Alors que l’antisémitisme, l’anti-arabisme, l’islamophobie sont spécifiés, ce qui singularise le racisme à l’encontre des communautés concernées. Pourquoi ces scrupules quant il s’agit de parler du racisme contre la race noire ?
On a souvent entendu parler de la fameuse malédiction de Kam ou Cham qui figure dans la légende biblique et de qui on prétend que les noirs seraient les descendants.   Que signifie ce mot kam et pourquoi convient-il de qualifier d’antikamitisme, le racisme spécifique contre les personnes à la peau noire ?
Le mot antikamitisme, est formé du préfixe anti  qui signifie contre et de Kam qui signifie noir. Dans la légende biblique du livre de la genèse ce mot est attribué à un des trois fils de Noé.
Ce mot, Kam, est largement commenté dans toute l’œuvre de Cheik Anta Diop, ainsi que dans celle du professeur Théophile Obenga, qui tous deux expliquent que ce mot signifie «noir», ce qui est attesté non seulement dans l’égyptien pharaonique mais aussi dans de nombreuses langues nubiennes ou "négro-africaines".


Cheikh Anta Diop et son ami Obenga, savants nubiens, dont 
les travaux  ont fondé le bases scientifiques de la lutte contre l'antikamitisme



 
Selon la légende ou mythe de la Bible repris en partie dans le Coran, la terre aurait été repeuplée après le déluge par les descendants de Noé, Kam, Sem et Japhet.
C’est sous la plume de rabbins négrophobes que prend naissance la doctrine anti-noir ou antikamite.
C'est donc au début de l'ère chrétienne et avant l'apparition du Coran et de l'Islam que ces légendes au sujet de la malédiction de Kam voient le jour, avec à la base, une haine évidente à l'égard des Kamites qui constituent les fondements du berceau de l'humanité.

Ce livre de Cheikh Anta Diop témoigne de  l'antériorité de la civilisation Kamit 

Selon ces légendes, issues des récits rabbiniques des juifs de Babylone, l’humanité était blanche à l’origine, de même que Noé et ses trois fils. Mais Kam, pour avoir péché dans l’arche en copulant avec les animaux notamment le chien et le corbeau, aurait été maudit et Dieu, pour le punir, l'aurait fait devenir noir, rendant ses cheveux crépus, son nez épaté et ses lèvres épaisses...

Ainsi, selon ces légendes religieuses blasphématoires à l’encontre de la création divine et de la dignité de l’homme, dont les origines se situent à partir des 2ème et 3ème siècle de l'ère chrétienne, la peau noire et les traits négroïdes sont présentés comme des signes d'une malédiction divine.


 Ces légendes rabbiniques affirment aussi que cette malédiction sur les personnes de race noire devait s’accompagner de leur bassesse morale, de leur esclavage et de leur asservissement aux descendants blancs de Sem et de Japhet. C’est en réalité l’infériorité absolue de tous les noirs que tendaient à imposer ces récits rabbiniques. De nombreux chercheurs et historiens sont remontés à l’origine de ce racisme noir qu’est l’antikamitisme. L’historien Hibrahima BABA KAKE dans son livre « La diaspora noire » déclare :

l'Historien
Ibrahima Baba Kake

"Le théologien Raoul Allier a effectué des recherches très poussées pour trouver la véritable origine de la légende. Selon lui, cette origine se trouve dans la littérature talmudique. C’est, écrit-il « dans cette littérature, le midrash, rabba ou plus particulièrement le berechit rabba, que se trouve le mot de l’énigme. » Le Midrach Rabba est un commentaire du Pentateuque et le Berechit Rabba est le commentaire particulier de la Genèse. Trois rabbins, rabbin Joseph, mort en 333, rabbin Huna, mort en 297, rabbin Chiza Bar Abba, 136-217, racontent un attentat abominable qui fut commis dans l’arche par Cham sur son père. En raison de ce crime, Couch et probablement Kam lui –même sortirent de l’arche transformés en Noirs. »

Les nombreux témoignages de l’histoire convergent pour reconnaître que l’antikamitisme puise ses origines dans le judaïsme rabbinique. La revue « Regards Africains » dans son N° 47/48 de 2002, consacre un important dossier très documenté sur l’historique de ce racisme anti-noir qu’il convient avec raison aujourd’hui, de nommer antikamitisme. Et son éditorialiste, Mutumbo Kanyana résume le cheminement de ce racisme vieux de près de 2000 ans quant il déclare :
" Issu de mythologies juives, mises en forme par les traditions arabes, affublé d’un habillage scientifique par l’Occident, le racisme anti-noir reste profondément ancré dans l’inconscient collectif au Nord comme au Sud. »

Mur des lamentations à Jérusalem.
Ironie du sort: les juifs victimes de l’antisémitisme

sont eux-mêmes à l'origine de l'antikamitisme

L’antikamitisme a été à l’origine de la grande falsification de l’histoire, car en cherchant à justifier la malédiction, il a fallu aussi nier que le kamite ou noir était à l’origine des grandes civilisations de l’Antiquité, telle que l’Egypte pharaonique qui a tant donné au monde, comme Cheik Anta Diop et de nombreux chercheurs ont su le démontrer.
A en croire l'historien romain TACITE dans ses « Annales » datant du premier siècle de l'ère chrétienne, les juifs étaient selon ses déclarations des kamites ou noirs.

Les rabbins fondateurs du judaïsme avaient de toute évidence du mal a accepter l'antériorité des Kamites pour ce qui est du commencement de l'humanité et cela même si les écrits sur lesquels ils fondaient leur légende déclaraient sans équivoque que le fameux jardin de l'Eden où l'humanité fit son apparition était situé au centre du continent Nubi ou "Afrique". En effet, dans  la Genèse au Chapitre 2 le jardin de l'Eden est décrit comme étant situé Paradis terrestre dans la région qui entoure la Source du Nil, à savoir dans dans la région des grand lacs au niveau l'actuelle République Démocratique du Congo.

Comment ces rabbins antikamitss qui prétendaient que Canaan fils de Cham est maudit pouvaient-ils concilier leur antikamitisme avec le récit biblique qui décrit l’ancien pays de Canaan ou fameuse  terre promise, dans le sud de l’ancienne Egypte, en pleine Afrique noire comme le mentionne la genèse au chapitre 13 et le verset 1?
L’antikamitisme ne s’est pas contenté d’être hostile aux Kamites. Ceux qui ont adopté cette déviance ont aussi nié la dignité et l'humanité des Noirs comme en témoigne l’Article 44 du Code Noir que Colbert élabore pour le compte de l’Eglise catholique apostolique et romaine, qui assimile l’esclave noir à un rang plus bas que la bête, à savoir un meuble.


En 1685, sous Colbert l'église chrétienne a institué
le "code noir"pour codifier
l'esclavage des Kamits.
L'a
rticle 44 déclare que le noir était un meuble.


 
La connaissance de l’histoire est indispensable pour cerner toute la portée du crime contre l’humanité qu’est l’antikamitisme. La conférence de Durban souligne dans son programme d’action la nécessitéd’enseigner le fait historique pour combattre le racisme anti-noir. Les articles 98 et 99 déclarent:
« Nous soulignons l’importance et la nécessité d’enseigner les faits et la vérité de l’histoire de l’humanité, depuis l’antiquité jusqu’au passé récent, ainsi que d’enseigner les faits et la vérité de l’histoire, les causes, la nature et les conséquences du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, afin que les tragédies du passé soient connues de manière complète et objective. Nous reconnaissons et regrettons profondément les immenses souffrances humaines et le sort tragique subi par des millions d’hommes, de femmes et d’enfants du fait de l’esclavage, de la traite des esclaves, de la traite transatlantique des esclaves, de l’apartheid, du colonialisme et du génocide ; nous engageons les états concernés à honorer la mémoire des victimes des tragédies passées et affirmons que celles-ci doivent être condamnées quels que soient l’époque et le lieu où elles sont advenues et qu’il faut empêcher qu’elles ne se reproduisent. »

Ibrahima BABA KAKE est formel et déclare :
«l’idée de cette malédiction sera amplement exploitée contre les Noirs. Il est temps que l’on sache que cette légende n’est que pure invention, créée par ceux qui avaient intérêt à l’asservissement des africains. L’ironie vient-elle de ce que l’idée de la malédiction des Noirs est née dans les ghettos juifs?»
Ironie du sort: l’antikamitisme a été imaginé par ceux qui ont inventé le terme « antisémitisme » pour se défendre contre le racisme aryen. Mais il se trouve que les victimes de l’antisémitisme, les juifs européens qui constituent plus de 80 % des juifs dans le monde, sont eux-mêmes des aryens d’Europe de L’Est descendants de l’empire Khazar, qui se sont converti en masse au judaïsme au cours du moyen-âge. C’est ce qu’affirment des chercheurs au sein même de la communauté juive et qui revendiquent leur origine européenne.


Dans son livre "La treizième tribu", Athur Koesler, l'historien juif 
 explique que l'antisemitisme est la plus cruelle farce de l'histoire car 
 dit-il, les nazis étaient des aryens comme les juifs européens leurs victimes. 

 
 
Le propre témoignage de l’historien juif polonais ARTHUR KOESLER est éloquent à ce sujet. Dans son livre au titre évocateur « La treizième tribu » parue aux éditions Calmann-Levy, l’auteur déclare que les juifs européens qui sont actuellement en Israël ne descendent pas d’Abraham, d’Isaac et de Jacob et ne viennent pas non plus du Pays de Canaan mais bien d’Europe centrale et que par conséquent l’antisémitisme est, selon l’historien, un non-sens puisque les bourreaux de l’holocauste et les victimes ont une même origine aryenne. Pour Arthur Koesler, Les vérités historiques sur l’empire Khazar révèlent la plus grande farce que l’histoire ait connue.



Chevalier Khazar, ancêtre aryen des juifs, idée défendue par l'historien juif  
Arthur Koesler et partagée par de nombreux universitaires juifs qui 
revendiquent leur véritable identité aryenne et non sémite.




Au Moyen-âgel'Europe Centrale,
Foyer historique des Juifs européens

dits "Ashkenaz", soit plus de 80% des juifs dans le monde

Au regard de tout ce qui précède, l’antikamitisme est le plus insidieux de tous les racismes, car il cache des vérités profondes, relatives à l’identité des nubien et des noirs en général qui, loin d’être maudits ont reçu des bénédictions en abondance et ont encore un rôle à jouer dans le renouveau de leur continent, de leur communauté et dans l’avenir du monde.

La reconnaissance par l’ONU depuis la conférence de Durban de la traite négrière comme crime contre l’humanité donnera toute la justification à LA LIGUE MONDIALE CONTRE L’ANTIKAMITISME qu’il convient de créer dès aujourd’hui, ici même, à Goré, haut-lieu du crime.
Cette ligue se fixe pour missions, entre autres, de défendre la dignité de tous les Noirs, aujourd’hui collectivement victimes de ce crime qu’est l’antikamitisme et dont les conséquences multiples continuent à faire des ravages.

La ligue mondiale contre l’antikamitisme, en prenant naissance aujourd’hui 8 janvier, date anniversaire de la promulgation de la bulle papale de Nicolas V, la plus haute autorité de l’Europe, qui en 1454 donne le feu vert à la traite négrière à l’encontre de l'Afrique et au profit de l’Europe, cette ligue mondiale contre l’antikamitisme donc, brise l’anathème imposé sur la communauté noire internationale.

Au moment ou la Cour Pénale Internationale est entrée en vigueur, en application des décisions de la Conférence de plénipotentiaires des Nations Unies à Rome du 15 au 18 juillet 1998, Cour internationale qui a la compétence de juger les crimes contre l’humanité, la ligue mondiale contre l’antikamitisme servira et défendra la cause des victimes du plus grand des crimes contre l’humanité.


Les six juges de la Cour pénale internationale élus en janvier 2006,
de gauche à droite : juge Erkki KOURULA (Finlande), juge Anita UŠACKA (Lettonie). 

juge Hans Peter KAUL (Allemagne),juge Akua KUENYEHIA (Ghana),
 juge Ekaterina TRENDAFILOVA (Bulgarie), juge Sang-hyun SONG (République de Corée)

La ligue mondiale contre l’antikamitisme doit se doter des moyens pour renforcer l’Union Africaine dans ses stratégies de défense des intérêts de la communauté africaine et de toutes ses diasporas.

C’est en solidarité avec Haïti, premier pays à avoir obtenu l’abolition de l’esclavage et l’indépendance, par la lutte contre l’armée de Napoléon Bonaparte, que l’ONU, à l’occasion du 200ème anniversaire de cette première grande victoire sur l’antikamitisme, a décrété l’année 2004 « Année internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage et de son abolition."

Illustration de la Cérémonie religieuse Kamit Vodou,
qui eut lieu à Haïtie le 23 Août 1791 et et
qui marquera à Jamais
le processus de victoire irréversible des Kamites sur leurs ennemis.



La création, en cette même année 2004, à Goré de la Ligue mondiale contre l’antikamitisme, est le signe que désormais tout converge pour que la communauté noire internationale et le continent africain prennent plus que jamais leur destin en main, pour la dignité et l’honneur de tous ceux qui ont été injustement victimes du plus odieux des crimes, l’antikamitisme.

En ce jour où ma famille et moi-même, membres de La Caravane du Retour effectuons ce pèlerinage solennel sur l’île de Goré qui témoigne de l’horreur de l’antikamitisme, je demande à tous ceux qui veulent soutenir cette ligue mondiale contre l’antikamitisme, de se rapprocher de nous pour que nous élaborions ensemble la plate-forme de sa mise en œuvre effective.

D’avance, je les en remercie.



lundi 3 décembre 2007

MARCHE DE LA REVOLUTION CULTURELLE KAMITO-NUBIENNE


Mâsa Seku Maga en Casamance MESSAGE DU Mâsa SEKU MÂGA,







DIASPORA KAMITE est l'ensemble de Peuples et de Royaumes Kamites à travers le monde. DIASPORA KAMITE invite au rassemblement, tous les noirs de la planète afin de réparer le crime de l'antikamitisme qui a fragilisé la communauté noire mondiale. Cet appel à l'unité se fonde solidement sur le droit des peuples autochtones à disposer d’eux-mêmes conformément à la déclaration de l'ONU du 13 septembre 2007.

DIASPORA KAMITE, UNE VOIE RÉVOLUTIONNAIRE



Il est indéniable que, les états actuels de l’Union africaine et les possessions françaises des Dom-Tom par exemple, bien que légaux du point de vue de l’héritage criminel du droit colonial, sont en réalité complètement illégitimes quand à la logique du droit international qui condamne les crimes contre l’humanité qui ont fondés ces entités politiques artificielles.








Ce crime contre l'humanité
n'a pas encore été réparé




LA RÉPARATION : UN DROIT, UN DEVOIR


Puisqu’il en est ainsi, n’ est-il pas permis d’imaginer l’émergence d’un puissant mouvement mondial Kamite, en faveur de la réparation et de l’émancipation des peuples et royaumes autochtones victimes de crime contre l’humanité ?
Cette éventualité est de l’ordre du possible, et cela grâce à l'Union des peuples et des royaumes Kamites autochtones réhabilités dans leur droit souverain.


Auschwitz, camp de concentration nazi, victimes juives
Ce crime contre l'humanité a été réparé

LE CAS JUIF
SERT DE JURISPRUDENCE POUR LES KAMITES


Cette réparation en faveur des autochtones de la Diaspora Kamites, sera alors la réplique d'une situation juridique identique à celle qui a prévalue à la création de l'état d'Israël en 1948. La seule différence essentielle est que, au moment où les sionistes ont imaginé un état virtuel pour les juifs sous la plume de Théodore Heitzel, aucune disposition du droit international n'existait et même la notion de crime contre l'humanité était totalement ignorée. Les juifs ont réussi néanmoins à passer du virtuel à la réalité en 1948.
Il leur a fallu pour cela se battre pendant 50 ans environ.

De la Création à Paris au début des années 80, du Mouvement Diaspora 2000, dont je suis l'un des fondateurs, à l'échéance de la décennie 2011- 2020, 40 années se seront écoulées. Que se passera-t-il alors pour le peuple Kamite dans le monde?
Le Mouvevement DIASPORA KAMITE porte en lui la réponse à cette pertinente question.

Mswati 3 roi du Swaziland.
photo AFP archive


Aujourd'hui, avec la jurisprudence du cas juif, les idéologues Kamites trouvent de nouvelles perspectives à l'application de la Révolution Kamite. La Révolution Culturel aboutira à la création du MAN KAMIT  d'où sortira le BÂTU ou l'Union des Peuples Autochtones qui supplantera les états artificielles et néocolonialistes de l'Union Africaine qui est carcasse vide d'authenticité au service des puissances occidentales. Le Bâtu rendra caduques le néocolonialisme cautionné par les dirigeants africains facilement corruptibles et manipulés  par les bailleurs de fonds soutenus par la banque mondiale. L'idéologie du Bâtu  ne repose pas sur le modèle de la démocratie à l'occidentale imposé aux états états artificiels, mais plutôt sur le modèle millénaire du pouvoir tel qu'il est révélé dans la civilisation kamito-nubienne matriarcale.



DÉMANTÈLEMENT
DES FRONTIÈRES ARTIFICIELLES

Le démantèlement des frontières artificielles sur le continent Nubi est une nécessité première pour l'émergence du Bâtu authentique des Peuples Autochtones nubien.
Peut-on vivre de nos jour, sans faire de compromis et sans accepter les identités coloniales des nations occidentales et des états artificiels de L'Union Africaine?
Quiconque dans la communauté Kamite, excuse et défend la cause des criminels, et cela pour des raisons économiques, religieuses idéologiques ou autres, est un  traite ou collabo et n'est pas qualifié pour représenter dignement le pouvoir ou une autorité authentique au sein du Bâtu.


Les naïfs croient dans les promesses des occidents d'aider les kamites !

LES RELIGIONS COUPABLES
DE CRIME CONTRE L'HUMANITÉ


Les religions dites abrahamiques (qui se réfèrent au mythe d'Abraham) qui se qualifient de religions  du livre ou se prétendent révélées du divin et que constituent, le judaïsme, le christianisme et l'Islam, ont, au vue de l'histoire une lourde responsabilité dans les crimes contre les peuples autochtones. Ces religions ne peuvent dans l'état actuel des choses être, ni excusées, ni pardonnées pour leur implication les crimes odieux tels que l'esclavage des kamites ou l'antikamitisme qui sévit  dans les pays arabes musulmans dont certains sont membres de la mascarade Union Africaine.

LE ZILA ZÂBE  VOIE SPIRITUELLE DU BÂTU

Zila Zâbe signifie en ki bâtu la langue du Bâtu, "Voie de Zâbe".  Zila Zâbe renferme toutes les expressions spirituelles authentiques des Peuple Autochtone. Le Bâtu rejette le terme péjoratif occidental  "animisme" pour désigner notre spiritualité ancestrale.


Cérémonie bwiti un rituel du Zila Zâbe

 
 BÂTU UNE VOIE SALVATRICE 


Le Bâtu est la voie de la connaissance et de la conscience éveillée, il permet de rompre mentalement avec les héritages des puissances criminelles, car tout citoyen du Bâtu est  engagé dans la voie de la libération de son peuple et de l'humanité. 

Décembre 2007 de l'ère C.C ou Calendrier colonial
Mâsa SEKU MÂGA